La Méthode Peeters du mardi 10 octobre

On évoquait la colère ce mardi avec Catherine Peeters, pas eu le temps de tout écouter ? On vous offre la séance de rattrapage !

Vous avez loupé une partie de la séquence ? Retrouvez ici les conseils de Catherine Peeters en version "texte" et en podcast.

Tout le monde ressent à un moment où l’autre de la colère. Elle a son utilité, toutes nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter aux différentes situations de vie de notre quotidien. Un peu comme une boussole qui serait branchée sur un seul cap, celui de la satisfaction de nos besoins. Mais il arrive qu’on juge la colère comme une sorte de faiblesse, on la déclare alors comme un manque de maîtrise et non comme utile à dépasser la situation qui la suscite.

C’est comme ça qu’on pique une grosse colère face à un événement banal, c’est ce qu’on appelle une réaction disproportionnée. Disproportionnée face à l’événement mais certainement du niveau exact si on considère l’ensemble des situations restées auparavant sans réaction de votre part. C’est la fameuse goutte qui fait déborder le vase. La colère c’est la porte ouverte aux angoisses, anxiétés, stress,inquiétudes, ressentiment d’ailleurs le mot colère
descend du grec, Khole, la bile, d’où vient également le nom choléra.

Un petit conseil ?

L’idéal avant de balancer des paroles assassines serait de prendre 15sec pour se mordre la lèvre inférieure, baisser les épaules et respirer par le ventre mais encore faut il y penser dans la crise. Donc je propose le temps de se calmer, de sortir de la pièce et de dire à la personne qu’on se prend un temps de pause parce qu’il y en a qui vous suivent. Quand vous avez retrouvé votre sérénité, l’important est de dire les choses à la bonne personne parce que l’on
aurait tendance à déplacer sa colère sur quelqu’un d’autre.

Retrouvez Catherine Peeters sur <video>nullcatherinepeeters.com</video> et chaque mardi à 9h45 et 16h45 sur UpRadio.